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Photo du rédacteurYanik Comeau

2 novembre

Dernière mise à jour : 5 nov.

Bonne fête à la metteure en scène et ex-directrice artistique de l'École Nationale de Théâtre du Canada Denise Guilbault. Vive le théâtre!


1956: Naissance de Denise Guilbault

Bien plus que juste la grande soeur de la comédienne Élise Guilbault, la metteure en scène et pédagogue Denise Guilbault a assumé la direction artistique de la section française de l’École Nationale de Théâtre du Canada de 2001 à 2016, l'institution de laquelle elle est sortie diplômée en 1986. De 1982 à 2000, elle est responsable de la discipline Théâtre au Collège Jean-de-Brébeuf, niveau collégial. À partir de 1996, elle prend vraiment sa place dans le milieu professionnel. Elle monte David Mamet, Ruth Wolff, George F. Walker, David Ives, travaillant principalement au Théâtre de Quat’Sous. Reconnue comme directrice d'acteurs d'une grande finesse, on lui doit des mises en scène marquantes comme celle de La Tempête de Shakespeare, en collaboration avec les concepteurs multimédia Michel Lemieux et Victor Pilon, présentée au Théâtre du Nouveau Monde et en tournée internationale, notamment en France, en Espagne et aux États-Unis en 2005. À l'hiver 2006, elle dirige Louise Turcot dans W;t de Margaret Edson au Quat’Sous et à l’automne 2007, le Trident l'invite à monter Électre ou la Chute des masques de Marguerite Yourcenar. À l'hiver 2011, elle signe la mise en scène de Manhattan Medea de Dea Loher au Théâtre Espace GO. Bonne fête, Denise!


1983: Création de la version finale de La Contre-Nature de Chrysippe Tanguay, écologiste de Michel Marc Bouchard dans une mise en scène d’André Brassard au Théâtre d’Aujourd’hui, rue Papineau (Montréal)


Après avoir connu deux versions avant celle qui est considérée comme finale, le Centre du Théâtre d'Aujourd'hui produit la pièce publiée chez Leméac, sa version finale, dans une mise en scène d'André Brassard. La distribution comprend Daniel Simard (Chrysippe), Marc Béland (Laïos) et Anne Caron (Diane). Rappelons que la version précédente, la deuxième, avait été montée par un très jeune Yves Desgagnés à l'Atelier du CNA, dirigé à l'époque par André Brassard. La toute première version avait été présentée en lecture publique au département de théâtre de l'Université d'Ottawa avant d'être produite par la Comédie des Deux-Rives de l'Université d'Ottawa le 4 novembre 1980 dans une mise en scène d'Isabelle Cauchy. Dans les deux premières versions, Patrice Coquereau interprétait Laïos alors que Jacques Désy jouait Chrysippe dans la première et Paul Latreille le jouait dans la deuxième. Dans la première version, Diane se dédoublait en plusieurs comédiennes (Diane Fortin, Julie Burroughs, Chantal Lavallée et Louise Matte) et un choeur de trois acteurs (André Audet, Guy Blais et Marcel Dupont) était de la production. Dans la deuxième version et dans la version finale, une seule Diane (Anne-Marie Cadieux puis Anne Caron) et exit le choeur. Quatre ans plus tard, Brassard créait Les Muses orphelines dans le même minuscule Théâtre d'Aujourd'hui de la rue Papineau et Anne Caron était encore de la partie.


1988: Création de Demande de travail sur les nébuleuses de Jovette Marchessault dans une mise en scène de Yanick Auer au Théâtre d’Aujourd’hui, rue Papineau (Montréal)


Cette pièce dense et d'une riche poésie comme nous a habitués Jovette Marchessault mettait en vedette Marie-Louise Nadeau, Gary Boudreault, Hélène Guérin et Jean Petitclerc. L'éditeur Pierre Fillion, dans son édition de la pièce chez Leméac la décrivait ainsi: Demande de travail sur les nébuleuses «situe son propos dans le ciel d'une maison d'Amérique, au seuil du XXIe siècle, au cœur d'une famille universelle qui regroupe quatre enfants de la Terre: le père (Gary Boudreault), chasseur de canards et de femmes, travailleur de la Onzième heure; la mère (Hélène Guérin), qui écrit une lettre d'amour aux étoiles; le fils (Jean Petitclerc), barman à New York et chômeur spirituel; la fille (Marie-Louise Nadeau), médecin dans les Andes, désireuse de mettre au monde des enfants révolutionnaires qui viendront embellir la terre et la rendre plus juste, plus habitable». Un texte que l'on gagnerait à revisiter.

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